13 octobre 2018 - Pitsidia - Zaros
Aujourd'hui, nous quittons ce village agréable et après nos adieux à Popi, notre logeuse, nous prenons la route pour Zaros à une vingtaine de kms. En fait, nous allons traverser la plaine de Messara bordée par le mont Psiloritis et le massif Ida. Et sur les contreforts de la montagne, il y a quelques villages dont Zaros.
A mi-chemin, nous entrons à Mirès, petite ville rurale de la plaine de Messara. Aujourd'hui, c'est jour de marché et il y a beaucoup de monde. Il règne ici une ambiance joyeuse, les terrasses des cafés sont bondées, tout le monde discute, la musique se répand dans les rues, il y a même un orgue de barbarie "crétois" !
Nous faisons une halte à une terrasse ensoleillée et agréablement bruyante !
Encore plusieurs kms et nous arrivons à Zaros,
C'est un village adossé au flanc sud du Psiloritis, un peu hors du temps, calme et authentique. Il compte de nombreuses fontaines, rare en Crète. Il est d'ailleurs réputé pour son eau de source.
Il n'y a pas de touristes. Nous y rencontrons quelques randonneurs, dont 3 ou 4 logés au même endroit que nous.
Et, dans ce village, passe notre fameux E4 !
Nous déposons nos sacs et partons visiter le village et manger. Nous nous arrêtons chez Vivi, cuisine bio et locale. Elle nous invite à venir voir ses plats et à manger, encore et encore dit -elle
Après cet arrêt gastronomique qui remplace notre pique-nique habituel, nous partons à la découverte du lac de Votomos, situé en contre-haut du village à 2 kms. C'est un modeste lac qui recueille les eaux de source du Psiloritis et au bord duquel on élève des truites
Nous suivons le E4, c'est plus fort que nous !
Le sentier part vers un monastère Agios Nikolaos, monastère mixte où moniales et moines sont paraît-il, connus pour leur hospitalité. Nous montons donc vers ce lieu, si hospitalier ; le sentier monte vite et offre une belle vue. Il longe aussi la gorge de Rouvas.
Le soleil est quelque fois caché par les nuages, il fait lourd.
Nous arrivons au monastère, par l'arrière des constructions et ne trouvons pas l'entrée.
Pensant contourner le monastère, nous continuons à grimper, suivant des marques rouges. Au bout d'un certain temps, nous croisons des randonneurs et leur demandons d'où ils viennent : du haut des gorges, vous y êtes presque ! Il est près de 17 H et la sagesse nous incite à faire demi-tour.
Au retour au village, nous nous arrêtons dans une échoppe vendant des tissages, nappes, brodés sur place par une femme sympathique qui se met à son métier pour nous expliquer
Il est tard lorsque nous arrivons au gîte et après la douche, nous n'avons plus envie de ressortir. La journée a été riche en découvertes, en kms, en rencontres et il est temps de se reposer.
En venant à Zaros, nous voulions aller au monastère, aux gorges de Rouvas et avions prévu de le faire tranquillement sur deux jours. Et bien, c'est fait !